JO Paris 2024

10 contrats supplémentaires, 14 millions d’euros pour les infrastructures, la Fédération Wallonie-Bruxelles investit en vue des JO de Paris 2024

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A deux ans et demi des Jeux Olympiques de Paris, le Team Belgium est déjà en ordre de bataille. Boostés par les médailles et les résultats de Tokyo, les athlètes belges veulent poursuivre sur leur lancée. Le monde politique suit et va investir. Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles 10 nouveaux contrats vont être créés et 14 millions injectés pour rénover les infrastructures.

La fin d’année est une période souvent stressante pour les athlètes qui attendent la reconduction (ou non) de leur contrat de sportif de haut niveau. Ils accueilleront tous avec le sourire l’annonce de Valérie Glatigny, ministre des sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à Belek où se tient le stage du COIB. "On sait qu’on a beaucoup de talents qu’on aimerait amener au plus haut niveau et que pour ça, il faut augmenter le nombre de contrat. On a donc dégagé un montant de 250.000 € pour créer une dizaine de nouveaux contrats. On devrait arriver à un peu moins de 80 athlètes sous contrat", détaille la ministre au micro de David Bertrand.

La Fédération Wallonie-Bruxelles va également débourser 14 millions d’euros pour rénover les infrastructures qui vont accueillir la phase de la préparation du Team Belgium avant Paris. "Je pense qu’on a des infrastructures sportives de qualité. On a encore un master plan pour leur rénovation à hauteur de 14 millions euros. On peut toujours mieux faire. Permettre aux athlètes de s’entraîner dans un centre de très haute qualité va encore renforcer la préparation et je pense qu’elle sera optimale pour les Jeux."

Une préparation à la maison

Cet investissement important se justifie parce que les Belges feront leurs derniers réglages "à la maison". Dans onze lieux différents répartis sur tout le territoire. "Il y a un bel équilibre sur tout l’espace de la Belgique", explique Valérie Glatigny. "En fédération Wallonie-Bruxelles, Spa sera un centre très important comme Louvain-la-Neuve, Tubize ou Auderghem pour le judo et Loverval pour l’escalade. Nous nous sommes basés sur les expériences habituelles des fédérations. On sait par exemple que l’athlétisme est bien ancré à Louvain-la-Neuve. Il y a donc une certaine logique dans les choix des sites".

"C’est une co-création avec les trois ministres des sports, avec l’Adeps, Sport Vlaanderen et Ostbelgien", complète Jean-Michel Saive, président du COIB. Les portes "s’ouvriront" le 1er juillet 2024. "C’est un challenge énorme. Les Jeux auront lieu pratiquement dans notre jardin et les athlètes s’entraîneront dans leurs centres habituels. Il n’y a pas de décalage horaire, pas de voyage, nos athlètes seront dans les meilleures conditions parce qu’il y a en Belgique des infrastructures de très haut niveau". Des délégations étrangères pourraient éventuellement profiter des infrastructures belges, si elles ne sont pas utilisées par nos sportifs ou si ces équipes endossent le rôle de "sparring-partners".

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