Anthony Taylor. Cet Anglais de 44 ans n’avait, sur papier, pas grand-chose pour devenir l’un des acteurs majeurs de la finale de l’Europa League entre Séville et l’AS Rome. Et pourtant, il aura été au centre de toutes les polémiques… bien malgré lui, Monsieur l’Arbitre.
Et le pire, c’est que malgré les doléances d’un José Mourinho mauvais perdant, Taylor a globalement réussi son match. Malgré la pression de l’enjeu, quelques faits de match et diverses tentatives d’intimidation des joueurs qui auraient pu le déstabiliser.
Des joueurs qui n’ont rien fait pour l’épargner. D’entrée de jeu, d’ailleurs. Deux minutes de jeu… gros choc involontaire entre Gudelj et Ibanez et la première d’une longue série d’interruptions.
Un match haché par les fautes, les coups de sifflets et les arrêts. Un match tombé, très vite dans un drôle de rythme où les actions dangereuses ont été trop souvent entrecoupées par des moments de latence, provoqués par les fautes, les rouspétances et les jérémiades des deux équipes.
Intransigeant, l’arbitre a été forcé de mettre, très tôt, la main à la poche : à la 21e minute, pour un coup de coude de Nemanja Matic. La suite ? 12 autres cartons adressés à différents joueurs… et membres du staff.
13 cartons dans une finale d’Europa League ? Un record. 7 bristols pour la même équipe, l’AS Rome ? Un record également.