Cinéma

15 choses surprenantes à savoir sur l’iconique Marilyn Monroe

© Michael Ochs Archives/Getty Images

Sex-symbol par excellence et talentueuse actrice hollywoodienne, Marilyn Monroe continue de faire rêver, même 60 ans après sa mort. Yeux de chats, bouche rubiconde glamour, blondeur diaphane et teint de porcelaine, celle qui était "allergique aux pyjamas" et qui confiait ne dormir qu’avec une goutte de Chanel n°5 en a fait fantasmer plus d’un. Mais à quel prix ? Qui se cache réellement derrière cette icône plantureuse ? De plus en plus de documentaires la concernant cherchent aujourd’hui à déconstruire le mythe, à gratter le vernis pailleté et à révéler sa véritable identité : celle d’une femme à la personnalité complexe que la vie a mise a rude épreuve.

Voici 15 choses surprenantes à savoir sur l’incroyable Marilyn Monroe, loin des clichés et de la machine à rêve qu’elle a (trop) longtemps incarné.

Elle ne s’appelle pas Marilyn Monroe

Marilyn Monroe s’appelait en réalité Norma Jeane Mortenson, en référence à l’actrice Norma Talmadge dont sa mère était fan.

C’est en 1946, au tout début de sa carrière, que le producteur Ben Lyon lui conseille de changer de nom et d’opter pour "Marilyn". Norma en profite également pour emprunter le nom de jeune fille de sa mère : "Monroe". La légende est née.

10 ans plus tard, en 1956, elle adopte officiellement ce nouveau patronyme.

Elle a eu une enfance difficile

Norma Jeane Baker en 1933.
Norma Jeane Baker en 1933. © Silver Screen Collection/Hulton Archive/Getty Images

La petite Norma grandit dans un environnement hostile. Elle n’a jamais connu son père et sa mère souffrait de sévères troubles psychiatriques, allant jusqu’à mettre la vie de sa fille en danger. L’actrice Hollywoodienne révélera même dans une interview que l’image de sa mère qui tente de l’étouffer avec un oreiller dans son berceau est un de ses premiers souvenirs d’enfance.

Sa mère multipliant les séjours en hôpital psychiatrique, Marilyn fut finalement placée en orphelinat, à 9 ans. Elle connut ensuite pas moins de onze familles d’accueil – où elle dit d’ailleurs avoir subi de multiples agressions sexuelles.

Elle s’est mariée à 16 ans

Pour s’émanciper au plus vite et sortir de la spirale infernale des foyers, Marilyn se marie en 1942 avec… le voisin de sa famille d’accueil. A 16 ans à peine, elle devint l’épouse de Jimmy Dougherty, 21 ans, qui s’engagera plus tard dans la marine marchande. Ils divorceront en 1946.

Elle se remariera ensuite à 28 ans avec la star du baseball Joe DiMaggio, puis à 30 ans avec l’écrivain et intellectuel Arthur Miller.

Elle était bègue

Comme Winston Churchill, Julia Roberts, Albert Einstein, Nicole Kidman ou encore Bruce Willis, Marilyn Monroe bégayait, surtout lorsqu’elle était stressée et angoissée. Elle n’arrivait d’ailleurs pas à prononcer la lettre "M" sans buter. C’est un orthophoniste, qu’elle consulta après s’être fait virer d’un tournage à cause de ce handicap, qui lui aurait conseillé d’adopter une voix rauque, mi-haletante mi-murmurante, pour camoufler son bégaiement.

Elle n’était pas blonde

Marilyn Monroe en 1946 à Los Angeles.
Marilyn Monroe en 1946 à Los Angeles. © Richard C. Miller/Donaldson Collection/Getty Images

Marilyn Monroe n’a pas toujours arboré son impeccable brushing blond. Naturellement, elle était brune et frisée.

C’est en 1945 qu’elle se décolore les cheveux pour la première fois, pour les besoins d’un tournage publicitaire. Elle restera ensuite blonde jusqu’à sa mort en 1962, à grands coups de produits chimiques. Toutes les trois semaines, Marilyn se rendait chez le coiffeur pour refaire son blond mythique, nommé "blanc d’oreiller". Ses cheveux étaient si abîmés qu’elle était parfois contrainte de porter une perruque.

Elle avait une routine beauté un peu insolite

Ses cheveux ne sont pas la seule contrainte esthétique qu’elle s’imposait. Pour conserver une peau parfaitement lisse, ferme et sans défauts, Marilyn suivait une routine beauté pour le moins insolite : elle ne s’exposait jamais au soleil, prenait des bains glacés, se lavait compulsivement le visage (jusqu’à 5 fois par jour) avant de l’enduire de vaseline, et dormait 10 heures par nuit.

Elle a eu recours à la chirurgie esthétique

En 2013, des dossiers médicaux et des radiographies mis aux enchères ont prouvé que Marilyn Monroe avait subi deux opérations esthétiques à seulement 24 ans : l’une au menton et l’autre au nez, à une époque où la chirurgie n’était pourtant pas courante. Ces révélations ont causé un tollé, Marilyn étant considérée jusqu’ici comme l’incarnation par excellence de la beauté naturelle et authentique.

C’était une joggeuse avant l’heure

Pas très portée sur le sport, l’actrice Hollywoodienne s’adonnait pourtant à une pratique physique régulière pour entretenir sa jolie silhouette.

Elle allait notamment courir sur la plage de Santa Monica, alors que le mot "jogging" n’existait pas encore… au point que les gens qu’elle croisait pendant son footing matinal croyaient qu’elle fuyait un éventuel agresseur.

On a découvert récemment qui était son père biologique

L’identité du père biologique de Marilyn Monroe a fait l’objet de folles spéculations. Et pour cause : sa mère Gladys aurait multiplié les conquêtes avant la naissance de la petite Norma, et ne savait probablement pas elle-même qui était le père.

Durant de nombreuses années, Marilyn était intimement persuadée qu’il s’agissait de l’acteur Clarke Gable, qu’elle a d’ailleurs rencontré plus tard sur le tournage du film "Les Désaxés". Mais une longue enquête a récemment démontré – preuve ADN à l’appui – que le géniteur de la belle blonde serait en fait un certain Charles Stanley Gifford, un ancien collègue de travail de Gladys dont le portrait trônait dans la chambre familiale.

La première star en Une du magazine Playboy

© Gabe Ginsberg/Getty Images

Résolument avant-gardiste, Marilyn ne s’est pas contentée de faire du jogging et des opérations de chirurgie esthétique avant tout le monde. Elle a également été la toute première Playmate (un peu contre son gré).

C’est en effet elle qui figure sur la couverture du premier numéro du magazine Playboy, sorti en 1953. En réalité, elle n’a pas vraiment posé pour eux. Ces photos ont été prises en 1948 – elle n’était pas encore célèbre et posait parfois en petite tenue pour arrondir ses fins de mois – puis rachetées par le magazine pour la modique somme de 500 dollars.

Elle souffrait d’endométriose et a fait plusieurs fausses couches

Des photos d’elle datant de 1960 et publiées par le Daily Mail en 2017 la montre avec un petit ventre rond, probablement enceinte de l’acteur franco-italien Yves Montand, avec qui elle a eu une liaison de plusieurs semaines alors qu’elle était encore mariée à l’écrivain Arthur Miller. Cette grossesse n’arrive cependant pas à terme et se termine par une fausse couche.

Et en effet, les dossiers médicaux vendus aux enchères en 2003 ont non seulement prouvé que Marilyn avait fait de la chirurgie esthétique, mais ils ont également révélé qu’elle avait subi une grossesse extra-utérine. Elle aurait également fait plusieurs fausses couches et se serait fait opérer à sept reprises entre 1952 et 1962 pour soulager les symptômes d’une endométriose sévère. Ça pourrait expliquer en partie son retard systématique sur les plateaux de tournage : elle était en fait pliée de douleurs et incapable de se déplacer.

Elle a propulsé la carrière d’une chanteuse

Marilyn Monroe et Ella Fitzgerald en 1954.
Marilyn Monroe et Ella Fitzgerald en 1954. © Tous droits réservés

Marilyn Monroe était une passionnée de jazz. Elle a même contribué à lancer la carrière d’une chanteuse qui acquit par la suite une renommée internationale : Ella Fitzgerald ! En grande admiratrice, Marilyn aurait en effet téléphoné en personne au patron du très select Mocambo Club de Los Angeles pour lui annoncer qu’elle réserverait une table chaque soir où Ella Fitzgerald serait programmée. Son amie devint ainsi la toute première chanteuse noire à se produire au Mocambo, ce qui propulsa sa carrière.

Une intellectuelle surveillée par le FBI

Monroe et Miller en 1956.
Monroe et Miller en 1956. © Tous droits réservés

Souvent cantonnée à son rôle de belle blonde plantureuse, Marilyn Monroe dévorait pourtant de nombreux essais philosophiques (sa bibliothèque personnelle comptait plus de 400 ouvrages) et s’entourait d’intellectuels avec qui elle discutait de choses et d’autres. Même son mariage avec l’écrivain et membre de l’intelligentsia new-yorkaise Arthur Miller n’a pas convaincu, puisque la presse se moquait d’eux en les surnommant "The Egghead and the Hourglass" (en français : "la tête d’œuf et la taille de guêpe").

En revanche, le FBI prend ses fréquentations très au sérieux puisque dans les années 50, Marilyn Monroe sera surveillée de près et soupçonnée d’entretenir des liens étroits avec la Russie communiste.

Son piano a été racheté par Mariah Carey

En plus d’une impressionnante bibliothèque, une autre pièce maîtresse trônait dans le salon de Marilyn Monroe : un élégant piano demi-queue blanc, qui avait appartenu à sa mère Gladys et sur lequel elle apprit à jouer durant son enfance.

Après avoir changé plusieurs fois de propriétaires, le piano a finalement été vendu aux enchères chez Christie’s à New York en octobre 1999. Et c’est, sans grande surprise, la chanteuse Mariah Carey qui l’a racheté pour la faramineuse somme de 662.500 dollars.

Mariah Carey n’a jamais caché son admiration pour la star hollywoodienne. La diva a même prénommé sa fille "Monroe".

Des roses sur sa tombe pendant 20 ans

Marilyn Monroe et Joe DiMaggio.
Marilyn Monroe et Joe DiMaggio. © Tous droits réservés

A la mort de Marilyn Monroe en 1962, c’est son ex-mari Joe DiMaggio – pourtant réputé jaloux maladif et violent - qui organisa les funérailles. Inconsolable, il aurait fait livrer des roses sur sa tombe, 3 fois par semaine, durant 20 ans.

Pour en savoir plus :

  • Sur la mort non élucidée de Marilyn Monroe : le documentaire "Le Mystère Marilyn Monroe : conversations inédites" d’Emma Cooper sur Netflix ainsi que l’épisode "Mort d’une icône – le mystère Marilyn Monroe" de la série documentaire "Cold Case" sur Arte ;
  • Sur l’identité de son père biologique : le documentaire de François Pomès "Marilyn, la dernière vérité" ;
  • Sur les abus sexuels dont elle a été victime : le doc Stupéfiant ! "Marilyn, femme d’aujourd’hui".

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