Les indicateurs de contamination sont en baisse à Bruxelles. Le pic OMICRON semble être dépassé. C’est ce qui ressort de la conférence de presse hebdomadaire tenue par la Commission communautaire commune (COCOM). La situation est stable au niveau des hospitalisations et des soins intensifs par rapport à la semaine dernière. Pour ces derniers, on reste à 31% des lits occupés en USI même si c’est un peu plus élevé par rapport au reste du pays.
177.000 personnes
La responsable "Santé" de la COCOM, Inge Neven a précisé que 177.000 Bruxellois risquent de se retrouver sans CST valable le 1er mars car non suffisamment vaccinés (leur dose unique ou leur seconde dose aura dépassé le délai de cinq mois). Inge Neven rappelle que le booster est nécessaire même si on a récemment été contaminé par Omicron. Il est important de faire le booster deux semaines après le test positif.
Une campagne pour inciter à la vaccination
" Jamais deux sans trois ", c’est d’ailleurs le nom d’une campagne lancée par la COCOM pour booster la vaccination à la troisième dose dans la capitale. Une campagne visible via des affiches dans l’HORECA, les clubs de sport, sur les flancs des trams et des bus et sur les campus des écoles supérieures. Il y aura aussi une déclinaison vidéo de cette campagne afin de pouvoir la diffuser sur les réseaux sociaux en ce mois de février. La COCOM a aussi mis en place une collaboration au niveau interfédéral pour diffusion sur les écrans digitaux de la SNCB et de BPost.
Formulaire de signalement en ligne
La COCOM annonce aussi un nouveau formulaire de signalement de contacts à haut risque mis en ligne sur masante.be. Le lien permet de demander un test ou de signaler ses contacts à haut risque. Concrètement, en cas de contact à haut risque, la personne peut directement signaler ses contacts sans passer par le call center, ce qui permet de gagner du temps.