C’est une histoire à la fois dramatique mais en même temps tellement impressionnante. En 1988, à 20 ans seulement, la Française Claire Supiot participe aux Jeux de Séoul. Elle prend part au 200 mètres papillon duquel elle sera finalement éliminée en série. 33 ans plus tard à Tokyo, elle participe à nouveau aux Jeux, paralympiques cette fois-ci.
Elle est la première française à réaliser cette performance : participer au moins une fois dans sa carrière aux Jeux Olympiques et aux Paralympiques. Après sa participation aux Jeux en 1988 à Séoul, elle met un terme à sa carrière à 20 ans seulement. Dans une interview donnée au site 20 minutes elle explique ce choix : "J’ai eu envie de découvrir autre chose. J’ai découvert le triathlon, je me suis mariée, j’ai eu trois enfants… ".
C’est en 2008 que la vie de Claire Supiot prend un nouveau tournant. À la suite d’un accident au pied, les médecins lui diagnostiquent la maladie de Charcot-Marie-Tooth (ou CMT). Un syndrome qui regroupe un ensemble de maladies génétiques qui touchent les nerfs des jambes et des bras. 7 ans plus tard, elle reprend le chemin des bassins avec succès avec succès puisqu’elle deviendra championne d’Europe sur 50 mètres nage libre en 2018 et elle glanera deux médailles de bronze aux championnats du monde de 2019.
À Tokyo, elle participe donc pour la deuxième fois de sa vie aux Jeux. Désormais grand-mère, Claire Supiot s’aligne pour ces Paralympiques sur 100 m et 400 m nage libre, sur 200 m quatre nages et sur 100 m papillon.