"Cette année, je vais organiser le mariage et je vais essayer de faire en sorte que les gens soient contents", affirme M. Michalik à l’AFP. Il s’est félicité du fait que les nominations cette année "récompensent l’inventivité plutôt que le budget".
Il y a certes la nouvelle version de l’opéra-rock Starmania (deux nominations), qui triomphe grâce à sa flamboyance depuis sa création en novembre.
Mais "Starmania a triomphé surtout grâce au génie et l’inventivité" du metteur en scène de Thomas Jolly, qui sera par ailleurs aux manettes pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, soutient M. Michalik.
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De nombreuses pièces au budget modeste et créées au off d’Avignon (le plus grand marché de spectacle vivant en France) en 2022 ont reçu de nombreuses nominations, comme "Glenn, naissance d’un prodige" (6 nominations), sur le pianiste Glenn Gould, "je ne cours pas, je vole" (5), "Oublie-moi" (4) sur la maladie d’Alzheimer ou encore "Les Poupées persanes" (4), un drame situé en pleine Révolution iranienne.
A noter trois pièces de la metteuse en scène Johanna Boyé qui cumule sept nominations.
"Je pense qu’il y a une vraie tendance aujourd’hui à encourager ce format et cette inventivité pour avoir des longues exploitations", indique Alexis Michalik.
La Cour des comptes s’était inquiétée en 2022 de la faible diffusion des spectacles à travers la France et la difficulté d’augmenter le nombre de représentations.