C’est l’hémorragie dans le secteur des technologies. Derniers licenciements en date ce jeudi 26 janvier chez IBM, avec presque 4000 emplois supprimés. Avant eux, c’était Microsoft, avec 10.000 licenciements, 18.000 chez Amazon, 12.000 chez Google et 10.000 chez Facebook. Comment est-ce possible alors que ces entreprises ont tellement profité des confinements, du boom du télétravail ou encore du commerce électronique ?
"On a énormément engagé ces deux ou trois dernières années parce que la croissance de ces entreprises était phénoménale. On avait une croissance à deux chiffres. Et tout d’un coup, le marché se retourne un peu, c’est-à-dire que la croissance se tasse, se ralentit et les perspectives de croissance de chiffre d’affaires ne sont plus là", explique Nicolas van Zeebroeck, professeur d’économie et stratégie numérique à l’ULB.