Forte de ses 25 ans d’expérience, c’est toujours avec le même plaisir et la même passion que cette maman de deux adolescents se rend au travail. Dans cette crèche de Luzerne (Namur), elle s’occupe d’une douzaine d’enfants. Au programme de chaque journée : accueil, change, jeux, danses, histoires…
Ici, il n’y a pas de petites et de grandes sections et selon elle, c’est un avantage !
On a des enfants de tout âge, donc de 3 mois à 3 ans. On s’occupe d’eux de l’arrivée à la crèche au départ à l’école. Pour eux c’est aussi une stabilité au niveau des puéricultrices, cela permet aux enfants de se responsabiliser, pour les grands et pour les petits cela les tire parfois vers le fait de marcher, de bouger, d’avoir envie d’aller vers les autres…
Pour tout le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on compte 4169 structures d’accueil de la petite enfance. Mais même si travailler avec des poupons peut faire rêver, ce métier peut s’avérer dur physiquement et psychologiquement, même si Anne-Sophie n’en changerait pour rien au monde ! Il faut donc que cela soit une réelle vocation.
Pour suivre l’évolution des bambins, toutes les informations importantes sont notées dans un petit carnet que les puéricultrices consultent toujours avant de débuter leur journée.
Les carnets journaliers, c’est important pour faire la liaison avec les autres membres de l’équipe ou trouver des liens de causes à effets. Cela permet aussi aux parents de savoir comment s’est passée la journée ou pour communiquer sur la santé de l’enfant.
Ce carnet personnel et propre à chaque enfant a aussi une deuxième utilité :
On met des petites anecdotes de ce qu’il s’est passé, des petites bêtises qu’ils font entre copains, c’est chouette aussi pour plus tard. Ça permet de donner un petit souvenir à l’enfant et aux parents.