Déjà 5 ans que Maurane est décédée accidentellement, c’était le 7 mai 2018 à son domicile à Schaerbeek. L’occasion de la revoir dans ce documentaire de Benoît Vlietinck qui l’avait suivie partout avec son équipe entre septembre 2002 et octobre 2003, de l’enregistrement de son album Quand l'humain danse avec Jean-Jacques Goldman aux coulisses des enfoirés, en promo, en vacances, chez elle… et jusqu’à la première de son spectacle à Paris.
Une motivation au départ "plus humaine que musicale ou vocale" commentait le réalisateur. C’est dire si ce portrait de Maurane est empreint de sincérité et de bienveillance.
On suit la chanteuse en plein travail, en studio d’enregistrement à Marseille avec Jean-Jacques Goldman, lors de sessions d’enregistrement des cordes de son 7e album Quand l’humain danse, son moment préféré, celui de la "note magique" qui la bouleverse et l’émeut aux larmes… jusqu’à l’aboutissement sur scène, où on la voit totalement dans son élément. De beaux moments de complicité musicale et d'amitié avec bon nombre d'artistes.
Mais Maurane s’est aussi laissée filmer chez elle, loin du tumulte de sa vie d’artiste, aspirant à la tranquillité. Et en vacances où elle rejoint régulièrement la famille Fugain à Calvi, en Corse. Maurane l’authentique, "une femme qui a choisi la voie de la spiritualité, qui a envie de faire du bien aux autres et de toucher à sa propre perfection" dit l’écrivain Bernard Werber.
Tous les proches de Maurane ont témoigné de son talent, de sa gentillesse, et de sa personnalité complexe aussi : la fameuse façade rigolote qui cache souvent des zones d’ombre. Goldman, Cabrel, Souchon, Garou, Fugain, Lara Fabian, Zazie… et le témoignage du regretté Claude Nougaro, déjà malade à l’époque, et qui disait: "Maurane ? Elle a trempé sa voix dans la Voie lactée."
Pour revivre ces moments uniques avec Maurane, rendez-vous ce soir sur La Trois à 20h35 et en Replay sur AUVIO.