Et si le salarié prenait sa revanche contre le client ?
Chronique Économique
Nous n’avons plus souvent le recul pour trier ce qui est important de ce qui est accessoire. Et c’est d’autant plus...
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C’est un classique de l’histoire des sondages, mais il n’empêche, il fait peur. Ce dernier sondage réalisé en Belgique par la RTBF et le quotidien Le Soir montre qu’un Belge sur deux souhaite une gouvernance autoritaire. Une partie non négligeable des Belges avoue un faible pour un chef ou un chef providentiel dont l’autorité ne serait donc pas entravée ni par des juges, ni par des médias ou encore des fonctionnaires. Fort sagement, les auteurs de ce sondage préconisent de ne pas juger les réponses, mais plutôt de se mettre à l’écoute de la population, de mieux comprendre les peurs exprimées.
Et il ajoute qu’il vaut mieux tenter de convaincre ces sondés que des sociétés plus ouvertes, plus démocratiques protègent mieux le citoyen que les gouvernements autoritaires. C’est ce que je vais faire dans le cadre de cette chronique économique d’utilité publique. Je leur dirai en premier lieu à ces sondés, de nous croire ou de ne pas croire plutôt tout ce que je dis, mais d’aller vérifier via Google par exemple, tous mes arguments. Je leur dirais par exemple d’aller voir en Turquie, là-bas, c’est un homme fort qui dirige le pays, il n’est donc pas entravé par qui que ce soit, et c’est là son problème. Alors que son pays va mal, il ne fait aucune confiance aux expert. Et aujourd’hui, l’inflation tourne autour des 65% et son pays est tellement instable que même les entreprises qui veulent quitter la Chine hésitent à s’installer en Turquie alors que ce pays est aux portes de l’Europe et qu’il a une main-d’œuvre qualifiée...
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