6 films d’horreur sur le thème de Noël à voir ces vacances

On commence tout de suite notre sélection par un “vieux” film français, histoire de casser tous les clichés. 3615, code Père Noël est sorti en 1990, et vaut franchement le détour. Le pitch ? Thomas, du haut de ses 9 ans, veut prouver à lui-même et son entourage que le Père Noël existe. Il façonne un plan bien rodé à base de caméras et de minitel (on a dit qu’on était en 1990, hein !) pour pouvoir filmer l’arrivée de Papa Noël lors de sa distribution des cadeaux. Finalement, il va bien se retrouver en tête à tête avec le Père Noël, mais qui n’est autre qu’un psychopathe qui veut se venger de ce que la mère de Thomas lui a fait subir quelques heures auparavant.

Pas de scènes ultra gores mais un petit peu de sensations couplées à un esprit de Noël rendent ce film franchement intéressant.

Avec Silent Night, Deadly Night, on remonte encore un peu plus loin dans le temps – 1984 – et on file aux States. Cette fois-ci, c’est au jeune orphelin Billy qu’on a à faire. Ce dernier a perdu ses parents, tous deux assassinés le soir du réveillon de Noël, et se retrouve dans un orphelinat où les choses ne se passent pas franchement bien. Les nonnes qui s’occupent des enfants sont légèrement sadiques et leurs méthodes laissent des traces chez le jeune Billy. Quelques années plus tard, il va finir par se venger de tout ce qu’il a subi dans son enfance, dans un lieu où la magie de Noël opère à tous les coups : un magasin de jouets. Le film, sorti en 1984, a eu droit à un remake 3 ans plus tard.

Est-il encore nécessaire de présenter ce classique des années 80 ? Il faut dire que les Gremlins se sont taillé une place de choix dans la pop culture depuis la sortie du film en 1984. Même les personnes qui rechignent face aux films d’horreur savent ce qu’est un Mogwaï devenu Gremlin et à quoi il ressemble. Il n’empêche qu’on préfère nettement se retrouver face à un Mogwaï tout mignon qu’à un Gremlin bien dark et méchant ! Si vous n’avez pas encore vu ce classique de Noël, il est grand temps d’y remédier…

Dans The Children (sorti en 2008), on assiste à un repas de Noël assez traditionnel auquel participent 2 familles réunies pour l’occasion. Les enfants s’occupent et les adultes discutent… Jusque-là, rien de très surprenant, jusqu’à ce que les enfants se retrouvent à bouffer tout être vivant se trouvant sur leur passage, après avoir été infectés par un virus qui fait d’eux des créatures assoiffées de sang. Ce petit festin de Noël ne se terminera pas comme les parents l’avaient imaginé, mais on vous laisse découvrir tout ça par vous-même…

Le style de A Christmas Horror Story vaut à lui seul le détour puisqu’il s’agit d’un film à sketch, c’est-à-dire composé de différentes histoires qui se succèdent et qui ont pour fil conducteur un animateur radio alcoolique de faction le soir de Noël pour qui tout ne se passe pas comme prévu. Des choses étranges se passent au centre commercial du coin et il va donc devoir dire à ses auditeurs de rester éloignés de ce centre. Tout n’est pas incroyable dans ce film, mais il se laisse tout de même regarder !

On vous parle ici du Black Christmas de 1974 et non pas de son reboot sorti en 2019, qui pour le coup n’a pas été acclamé par la critique.

On dit souvent de la version de 1974 qu’il s’agit du premier vrai "slasher", c’est-à-dire d’un film d’horreur dans lequel est mis en scène un tueur psychopathe (Scream étant une des références en matière de slasher, pour vous faire une idée).

Dans Black Christmas, on suit les aventures de jeunes filles appartenant à la même résidence scolaire, qui n’ont pas eu la chance de pouvoir retourner dans leurs familles respectives et se retrouvent donc à fêter Noël entre elles. Mais la fête va vite tourner au cauchemar puisqu’elles reçoivent des appels téléphoniques anonymes, tandis que certaines d’entre elles vont commencer à disparaître. La police, qui mène l’enquête, semble assez nulle et la liste des victimes va s’agrandir au fur et à mesure du film.