Et donc les Etats-Unis, la Russie mais aussi le Royaume-Uni, la France ou la Chine (familièrement, "le club des 5") sont admis car ils ont ratifié le TNP, le Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires. Ce traité a permis de fixer les règles. Les pays qui le signe s'engage à le respecter. Il serait par exemple inenvisageable pour un de ces pays, officiellement détenteur de l'arme atomique, de transférer des supports de technologie militaire nucléaire à d'autres.
Un club très fermé
D'autres pays (en jaune, sur la même carte) sont aux portes du "club des 5", sans avoir le droit d'y entrer. L'Inde, par exemple, a toujours refusé de signer le TNP. Motif ? Son premier essai nucléaire dans les années 70 avait une "portée pacifique". On peut surtout penser que son programme nucléaire s'est étoffé, et a été rendu opérationnel, à mesure que les relations se sont compliquées avec ses deux grands voisins.
Citons aussi le Pakistan et pointons la Corée du Nord qui, après l'avoir ratifié, a snobé le traité en 2003, poursuivant des essais nucléaires entre 2006 et 2017, sans que l'on sache réellement si sa force nucléaire est opérationnelle.
Enfin, il y a Israël. Israël qui n'a jamais reconnu publiquement l'existence de son programme nucléaire.
Quant à l'Iran, certains craignent que le retrait américain de l'accord sur le nucléaire, n'ait conduit Téhéran à véritablement relancer son programme.
Plus globalement, on estime que depuis la fin de la seconde guerre mondiale, 31 pays se sont lancés dans "l'entreprise nucléaire", la moitié avait un programme. Ils sont neuf à réellement avoir été jusqu'au bout.
L'arsenal nucléaire à la loupe
Envisageons à présent "l'arsenal nucléaire" de ces Etats identifiés. On parle du nombre de têtes nucléaires présentes dans les pays et la carte ci-dessous en fait le décompte.