8 mars : Quelle place pour les femmes dans le monde du livre ?

8 mars : Quelle place pour les femmes dans le monde du livre ?

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Par Flora Eveno via

La journée internationale pour les droits des femmes prend racine dans les luttes ouvrières des débuts du vingtième siècle. Officialisée il y a plus de 40 ans par l’ONU, la journée du 8 mars est l’occasion de manifester partout dans le monde pour réclamer une amélioration de la situation des femmes. Ce rassemblement n’est pas une fête mais bien un rappel qu’il existe des inégalités entre les genres.

 

En ce 8 mars 2020, Eddy Caekelberghs et Pascal Claude recevaient en direct de la Foire du Livre, trois femmes du monde littéraire pour parler de la situation du secteur. Samira El Ayachi est une écrivaine française originaire de Lens, elle a déjà publié trois romans dont Les femmes sont occupées sorti en 2019. Nathalie Skowronec est une autrice belge née à Bruxelles. Son dernier roman La carte des regrets est sorti en février 2020. Nathalie Van Campenhoudt est éditrice bande dessinée chez Casterman.

 

Selon l’écrivaine Geneviève Brisac, écrivaine et éditrice française qui a reçu le Prix Femina en 1996, “les femmes écrivaines sont peu confiantes”. Elles sont un danger pour l’ordre établi puisqu’elles le remettent en cause.

 

Le monde de l’édition et des lettres est un monde traditionnellement masculin. Même si l’on retrouve maintenant des femmes à la tête de certaines maisons d’édition, elles restent encore minoritaires. C’est aussi le cas dans les jurys littéraires, notamment au Goncourt. Pour certaines écrivaines, être autrice et intervenir dans l’espace public cela demande toute une organisation, une charge mentale que ne connaissent que peu leurs collègues masculins.

 

Pour Nathalie Van Campenhoudt, être une femme éditrice est une carrière compliquée. “J’ai commencé en bas de l’échelle car les postes à responsabilité sont souvent occupés par des hommes.” Comme beaucoup de ses collègues, elle a dû faire ses preuves d’avantage car elle était une femme. Les femmes souffrent souvent de présuppositions d’incompétence mais aussi de manque de confiance à cause d’une certaine éducation.

 

Aujourd’hui, les femmes doivent prendre la parole, particulièrement les femmes publiques. Les écrivaines et éditrice en font partie. Elles peuvent faire passer des messages à travers leurs écrits ou les livres qu’elles publient.

 

Retrouvez l’intégralité de l’émission spéciale du 8 mars :

 

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