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A 16 ans, Nolann Dauby a déjà tout d'un grand chocolatier

Par Sofia Cotsoglou

C'est sans doute l'un des plus jeunes chocolatiers du royaume. Pourtant, petit, Nolann Dauby détestait le chocolat. "Je suis allergique aux protéines de lait et le chocolat noir que j'avais goûté étant petit ne me plaisait pas du tout", lance celui qui rêve aujourd'hui de devenir un grand nom du chocolat belge.

Il a commencé à vendre ses chocolats à sa famille et à ses voisins

Elève en mécanique automobile, l'adolescent de 16 ans est très proche de sa maman. Ensemble, mère et fils suivent des cours du soir en chocolaterie. "J'ai commencé par vendre les mendiants qu'on ramenait des cours car c'était impossible d'avaler tout le chocolat qu'on produisait", se souvient Nolann.

Très vite, le chocolatier en herbe originaire d'Estinnes, dans le Hainaut, est submergé de commandes.

Face à l'engouement suscité par ses pralines, orangettes, melo-cakes, œufs en chocolats et autres gourmandises, ses parents acceptent de le suivre dans son idée complètement folle : créer une chocolaterie. 

Une pièce de la maison familiale est sacrifiée pour y installer un atelier "100% conforme aux normes de l'AFSCA".

© Sofia Cotsoglou

L'histoire d'amour entre un ado, sa maman et le chocolat

Céline Demarcin, maman de Nolan : "Mon fils cuisine avec moi depuis qu'il a 2 ans!"

Sa passion pour la pâtisserie et la cuisine, le prodige la partage avec sa maman depuis son plus jeune âge. "Il avait à peine deux ans qu'il était sur un petit tabouret à côté de moi dans la cuisine", relate fièrement Céline Demarcin. "Il aimait aussi bien le salé que la pâtisserie. Il a toujours aimé apprendre et moi je l'ai toujours laissé faire..."

Au début, c'était un peu catastrophique quand il fallait casser les œufs mais au fur et à mesure Nolann s'est amélioré.

Nolann et sa maman forment un sacré binôme. Préparation des commandes, comptabilité, paperasse, Céline Demarcin est sur tous les fronts mais toujours aux côtés de son fils.

Dans l'atelier, Nolann dirige les opérations avec une assurance déconcertante. Même si sur papier, sa maman est la cheffe et lui "le job étudiant", l'objectif est clair : à 18 ans, Nolann deviendra officiellement le patron de son entreprise qui porte le nom joyeux de Chocol'Happy.

© Sofia Cotsoglou

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