Joe Biden, malgré des sondages peu reluisants, répète depuis un certain temps qu’il a "l’intention" de se présenter, et donc d’affronter peut-être son prédécesseur Donald Trump, déjà officiellement en course. Mais il a assuré, il y a quelques jours à peine, n’avoir pas pris de décision "définitive".
Le 19 novembre 2021, le démocrate, qui tient aussi par cette transparence sur sa santé à se distinguer de l’ancien président républicain, s’était déjà plié à un examen complet.
Joe Biden avait subi ce jour-là une coloscopie, sous anesthésie générale. Il avait transféré ses pouvoirs pendant une heure et vingt-cinq minutes à la vice-présidente Kamala Harris, devenue brièvement la première femme à détenir les prérogatives présidentielles dans l’histoire des Etats-Unis.
Le médecin, Kevin O’Connor, avait dressé le portrait d’un homme "en bonne santé", "vigoureux" et "apte" à remplir sa lourde fonction. Mais il avait aussi relevé le poids de l’âge, avec son lot de médicaments à prendre et d’affections bénignes.