"Contenant idéal" pour le blanc, le Wineglobe "apporte longueur, fraîcheur persistante en bouche et 50% d’arômes en plus", assure Marie Paetzold, directrice générale de cette entité de l’entreprise Michael Paetzold, du nom de son père, inventeur de technologies de pointe pour le travail œnologique en cuverie.
Cette PME aux 30 brevets actifs s’est lancée dans cette aventure pour des vignerons bourguignons qui cherchaient un contenant en verre plus gros et moins fragile que les dames-jeannes dans lesquelles ils élèvent ou font vieillir leur vin de fin de barrique.
"La neutralité totale du verre, étanche en oxygène, permet l’expression entière du raisin, sans artifice et sans masque."
"On est dans la pureté du terroir de la parcelle. C’est comme si en cuisine, vous goûtiez une viande d’exception sans sel, sans poivre, le bois étant juste l’épice supplémentaire", explique Frédéric Savart, créateur de champagnes au sud de Reims (nord-est).
Stéphane Derenoncourt, du domaine de l’A près de Castillon-la-Bataille, près de Bordeaux, évoque "un terrain expérimental assez génial", "plus proche des qualités originelles du raisin".
Pour le rouge, dont le vieillissement passe par l’oxygénation traversant les pores du bois, son utilisation est davantage complémentaire lors d’assemblages, même si certains tentent un élevage 100% en verre, comme Gérard Courrèges, du Domaine Vaccelli, en Corse.
Autres avantages signalés : son hygiène parfaite et la diminution du recours au dioxyde de soufre, utilisé pour ses vertus antioxydantes et antiseptiques.