Dans "Complètement Foot", David Houdret, Pascal Scimè et Clément Tainmont ont fait une parenthèse Jupiler Pro League avant la finale du mondial entre l’Argentine et la France. Felice Mazzu, l’entraîneur de retour à Charleroi est revenu sur cette trêve inédite et la préparation des matches à venir.
Un stage basé sur l’unité
"Le stage s’est très bien passé, les conditions étaient extraordinaires aussi bien au niveau du temps que des infrastructures" commence Felice Mazzu. "J’ai énormément mis l’accent sur l’unité, l’envie d’être ensemble. On a fait énormément de teambuilding. C’était l’objectif avec cette coupure anormale par rapport aux saisons précédentes" poursuit-il.
Il explique ensuite que l’importance se situe dans l’unité. "A Charleroi, il faudra retrouver cette unité qui faisait la force dans le temps, je ne parle pas seulement du groupe mais de tous les facteurs qui entourent le groupe que ce soient les supporters, les médias, la direction et les joueurs. Cette cohérence collective c’est ce qui va nous permettre d’avancer."
Il parle enfin de l’état d’esprit de ses joueurs. "Je les aie trouvés très positifs, avec un bon mental, une envie de travailler. On se trouve dans une atmosphère très agréable de travail. Leur situation n’est pas facile, un classement compliqué et trois points perdus qui ne sont pas de leur faute. C’est une situation spéciale mais il reste assez de matches pour faire quelque chose."
L’organisation du bloc, axe principal de travail
"Le travail doit se faire sur le bloc et son organisation" entame Felice Mazzu. "On l’a vu sur nos deux matches amicaux, le groupe est rempli de qualités, ils ont l’envie de jouer au football. Mais dans la reconstitution du bloc pour fermer les espaces, empêcher de donner des espaces à l’adversaire, il faut encore travailler énormément.", continue-t-il.
Il ajoute, "j’arrive avec ma philosophie, ma manière de voir les choses. Ça prendra un peu de temps peut-être pour qu’ils s’adaptent à ma manière de travailler. Mais c’est bien de pouvoir donner ses idées. Et le plus important pour moi, c’est la structure de bloc pour avoir une bonne organisation défensive et d’avoir une structure offensive pour se projeter vers l’avant."
Il conclut, "j’ai envie de retrouver comme on dit "des chiens de la casse", ces joueurs qui ont l’envie de donner, qui ont de la mentalité, qui veulent se surpasser. Même si on a des déchets au niveau technique et au niveau de l’organisation. La mentalité peut tout compenser mais avant il faut reconstituer cette atmosphère familiale que tout le monde prenne du plaisir et ait l’envie de venir s’entraîner. Ensuite, enchaîner avec cette mentalité de chien, où l’on ne lâche rien sur le terrain. Et alors, on arrivera à créer cette unité qui est très importante dans le sport collectif."