Celles qu’on qualifie de mauvaises herbes ne sont pourtant pas là par hasard. Toutes jouent un rôle important dans le milieu qu’elles colonisent.
Ainsi, certaines sont d’excellentes indicatrices de la nature des sols et peuvent vous orienter dans le choix des plantations à effectuer. Par exemple, le céraiste commun nous renseigne sur un sol riche en matières organiques et en azote, tandis que la bourse à pasteur nous indique que le sol est compacté et riche en calcaire.
D’autres offrent le gîte et/ou le couvert à de nombreux insectes, dont certains sont très utiles au jardin, améliorant la biodiversité.
Enfin, les herbes spontanées sont souvent des plantes pionnières, c’est-à-dire qu’elles colonisent des sols nus et hostiles sur lesquels peu de végétaux peuvent se développer. Ce faisant, elles contribuent à enrichir ces sols en éléments nutritifs, à les décompacter par leurs racines puissantes, et à leur redonner vie et fertilité, préparant ainsi le terrain pour des plantes plus exigeantes.