Trois étudiants et leur enseignant, en cercle, autour d’une vache qui s’apprête à mettre bas. La vache en plastique — à l’échelle —est équipée d’un large capot, pour y disposer le veau à naître. Un veau articulé, d’une quarantaine de kilos, presque aussi vrai que nature.
" Parfois il y a des complications lors de la mise bas, si le veau est mal placé ", explique Vincent Frisée, l’enseignant. " Ce simulateur de vêlage permet de disposer le veau dans toutes les positions possibles et de demander aux étudiants, l’un après l’autre, de corriger la position ".
Prévoir les scénarios compliqués
Cette mise en situation a tendance à rassurer les étudiants. " Cela nous permet d’être prêts et d’avoir les automatismes nécessaires, en vue du jour où on sera confrontés à une situation compliquée ", renchérit, Aurore Grandame, étudiante en Master 3.
Quelques salles plus loin, le faux patient est un vrai chien, en poils et en os. Le vétérinaire est un étudiant, sa cliente, une enseignante. Au fond de cette fausse salle d’auscultation : une vitre sans tain, derrière laquelle se cache le reste de la classe. Les étudiants observent, prennent des notes, en vue du débriefing.