A la pointe de la passion et de l’épée pour "La Vierge néerlandaise" de l’autrice Marente de Moor

1936, Janna, une jeune hollandaise, ne rêve que de fleurets et de combats. Elle a pour modèle Helene Mayer, médaillée d’or aux Jeux olympiques de 1928 à Amsterdam. Pour parfaire son art, son père l’envoie en Allemagne pour rejoindre son ami, Egon von Bötticher, qui maîtrise parfaitement l’art de l’escrime. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, il est ce que l’appelle 'une gueule cassée'. La jeune vierge tombe inévitablement sous le charme de son maître charismatique.

Pour Gorian Delpâture, chroniqueur littérature étrangère, c’est "un roman passionnant sur l’art de l’escrime et sur l’histoire touchante de l’éveil amoureux d’une jeune femme. Et c’est aussi un livre sur la guerre et même les guerres. Un roman sur une jeune vierge armée d’un fleuret, une combattante venue d’un pays neutre, la fille d’un médecin pacifiste qui va se battre chez un allemand dans un pays aux mains du nazisme. Un livre à haute valeur symbolique."

L’autrice est la fille d’une romancière célèbre aux Pays-Bas, Margriet De Moor et d’un père sculpteur. Elle a vécu plusieurs années à Saint-Pétersbourg en Russie où elle a travaillé comme correspondante. La Vierge néerlandaise est son quatrième livre traduit dans une quinzaine de langues dont le français par la maison d’éditions Les Argonautes, qui cherche à mettre à l’honneur la littérature européenne non-anglophone.