Ana Diaz, c'est un nom qui fleure le soleil. Quelle en est l'origine?
Ana Diaz : J'ai des origines espagnoles mais je suis née ici. Ce sont mes grands-parents qui ont immigré à l'époque. Mes parents sont nés en Belgique et s'y sont rencontrés.
La musique, c'est un truc de famille?
J'ai commencé par la musique espagnole traditionnelle avec mes cousines et mes tantes à la maison. Des chants portés uniquement sur la voix, sans instrument. Des chansons originaires de la Galice, au-dessus du Portugal dans le nord-ouest de l'Espagne. Je précise car les gens songent naturellement au flamenco, mais ça n'a rien à voir. Même si j'adore le flamenco ... Mais il ne faisait pas partie de notre culture familiale. Un jour, peut être, je tenterai d'écrire en espagnol, mais pas pour l'instant.
Comment décririez-vous votre jardin musical? Qui peut-on y croiser?
Plus tard, je me suis initiée à d'autres genres, comme le jazz. Les artistes que j'admire le plus sont Norah Jones, Etta James, Nina Simone ... Ou des chanteuses de flamenco comme Concha Buika. Je suis très fan de Luz Casal aussi. Elles ont bercé ma petite enfance, je connais leurs chansons par cœur ( ... ) J'ai toujours adoré la drum'n'bass, même si ca n'a rien à voir ... Aujourd' hui, j'aime beaucoup le hip hop également. Certains de mes morceaux s'en ressentent, mais je ne voudrais pas qu'on m'enferme dans un style. Mes inspirations sont multiples.
Si ça n'avait pas été la musique, vous aviez un plan B?
Pas du tout! J'ai étudié la musicologie à l'école dès le secondaire. Puis, j'ai commencé des études, mais je n'étais vraiment pas faite pour ça, alors j'ai vite arrêté. J'ai commencé à travailler, à bosser dans des bars, à rencontrer des gens qui baignaient dans la musique ... et les choses s’enchaînent maintenant.