Depuis la pandémie, "les phoques se sont habitués à venir se reposer sur ces plages et les gens sont généralement heureux lorsqu'ils les voient, ils veulent les caresser, prendre des selfies...", raconte l'expert. Certains, pensant à tort que les animaux sont échoués, tentent même de les remettre à l'eau. "Mais ce sont des animaux sauvages !", rappelle-t-il.
S'ils sont difficiles à répertorier, Kelle Moreau estime que la population des phoques près des côtes belges (appartenant à deux espèces : les phoques gris et les phoques communs) oscille désormais entre 100 et 200 individus.
A une vingtaine de kilomètres d'Ostende, le Sea Life Center de Blankenberge accueille les phoques blessés. Depuis la création de la North Seal Team, le centre reçoit de plus en plus d'appels de bénévoles de l'association et de promeneurs avertis, qui communiquent via des groupes WhatsApp.
"Ils nous envoient des images des animaux et on décide si on intervient ou non", explique Steve Vermote, directeur général de l'organisation. Si la plupart sont relâchés au bout de deux mois, certains, comme Lily, une femelle aveugle, sont accueillis pour une durée indéterminée par le centre.