Encore aujourd'hui, les vêtements estampillés "Made in China" restent synonymes de qualité médiocre pour nombre de consommateurs français et européens.
"Les stéréotypes sont très tenaces: il y a sept ans, lorsque j'ai dit que je rejoignais un groupe chinois, certaines personnes m'ont regardée avec en tête cette image que les Chinois 'n'ont pas de goût', 'qu'ils font de la mauvaise qualité', juge Isabelle Capron, directrice générale d'Icicle Paris, qui vient d'ouvrir à Paris sa première boutique internationale.
"Mais aujourd'hui, il y a un vrai basculement, cette nouvelle vague de marques chinoises est une lame de fond", ajoute-t-elle
"Je n'ai jamais senti une hostilité à mon égard ou une fermeture. Au contraire, il y a toujours eu pas mal d'intérêt", confie ainsi Dawei, créateur chinois défilant depuis février pour la Fashion Week parisienne avec le label portant son nom, qui revendique une production en Chine "avec des matières italiennes, françaises, japonaises et chinoises".