Le Covid-19 est moins présent dans notre actualité, mais il continue d’entraîner des conséquences négatives dans des domaines très variés, y compris pour le dépistage des IST (Infections Sexuellement Transmissibles)*.
Pendant la crise sanitaire, de nombreux centres de dépistage, plannings familiaux ou autres lieux de prise en charge de la santé sexuelle ont en effet fermé leurs portes. De même, avec l’annulation de nombreux évènements, les associations n’ont pas sensibilisé ou effectué de tests rapides directement sur le terrain. Par ailleurs, la crainte de se rendre dans le milieu médical pour se faire tester a été naturellement renforcée par la crise sanitaire dans notre société.
Des personnes ayant eu des relations sexuelles à risque ont donc retardé ou abandonné leurs démarches de dépistage. Entretemps, ces personnes ont pu avoir des relations sexuelles avec d’autres partenaires et les contaminer. Il est donc essentiel de reprendre nos bonnes habitudes, dont celle de se faire dépister. Car, si sur le terrain, les professionnels observent une augmentation du nombre de dépistages, nous ne sommes pas encore au même niveau qu’avant la crise sanitaire.
Pour nous encourager, la Plateforme Prévention Sida relance pour un an sa campagne d’information dès le 16 juin. Avec une brochure, des affiches, des spots radio et télé, des capsules digitales ou des préservatifs, " A quand remonte ton dernier dépistage " invite tout un chacun à se questionner sur le dépistage des IST, à se responsabiliser sur sa santé sexuelle et à trouver un centre de dépistage proche de chez soi.