La tâche de Mme Meloni s'annonce des plus ardues alors que sa coalition montre déjà des fissures.
Dimanche, elle a d'ailleurs appelé son gouvernement à "rester uni" à l'issue du premier conseil des ministres, sur fond de tensions avec Silvio Berlusconi et Matteo Salvini.
Ces derniers renâclent à accepter l'autorité de Giorgia Meloni, dont le parti a remporté 26% des voix aux élections, contre 8% pour Forza Italia et 9% pour la Ligue.
Elle-même atlantiste et favorable au soutien à l'Ukraine face à la Russie, Mme Meloni a dû affronter cette semaine les propos polémiques de M. Berlusconi, qui a affirmé avoir "renoué" avec le président russe Vladimir Poutine et imputé à Kiev la responsabilité de la guerre.
Mme Meloni a rectifié le tir en affirmant que l'Italie fait "pleinement partie et la tête haute" de l'Europe et de l'Otan.
Un message bien reçu à Washington, à Kiev et à l'Otan, dont le secrétaire général Jens Stoltenberg a adressé ses "félicitations" à Mme Meloni. Le président américain Joe Biden a dit samedi avoir "hâte" de travailler avec elle.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit "impatient de continuer la coopération fructueuse" avec Rome. "Vous n'êtes pas seul!" lui a répondu Mme Meloni : "L'Italie sera toujours aux côtés du courageux peuple ukrainien qui se bat pour sa liberté et une paix légitime".