Cheng Yu-wei, qui travaille dans la mode et aime voyager à l’étranger, est venu avec sa femme et sa fille de six ans pour "réveiller cette sensation ancienne de voyager".
"Peut-être parce que nous nous sommes ennuyés trop longtemps", dit-il.
Plus tard dans la journée, les enfants ont pris les airs dans leurs nouveaux uniformes pour un vol de deux heures au-dessus de l’île et des montagnes qui la couronnent.
Comme beaucoup de compagnies aériennes, China Airlines et son principal concurrent, Eva Air, ont dû remiser une grande partie de leurs flottes à cause de l’effondrement du trafic. Elles n’ont, de plus, qu’un marché intérieur restreint sur lequel s’appuyer.
Un Airbus A330 d’Eva Air a décollé samedi de l’aéroport de Taoyuan pour survoler le nord-est de Taïwan, faire le tour des îles Ryuku (Japon), avant de rentrer en passant par la côte sud-est, rurale et pittoresque. Le vol a duré 2h45 au total. Une place en classe éco se vend environ 152 euros et 181 en business. Le vol China Airlines, qui a duré deux heures, passe également dans l’espace aérien japonais. D’autres vols sont prévus ces prochaines semaines car les billets se sont vendus rapidement, selon Eva Air et China Airlines.