Cela fait 471 jours déjà que les Belges se sont rendus aux urnes pour élire un gouvernement fédéral. 471 jours durant lesquels les nombreuses négociations n’auront pas permis à mettre tous les partis d’accord. La Belgique est au point mort et les citoyens s’impatientent.
Selon la constitutionnaliste de l’UMons Anne-Emmanuelle Bourgaux, il serait peut-être judicieux de réduire les dotations que touchent les partis politiques pour accélérer le mouvement : " L’année dernière, peu avant la crise du Covid, on a consacré 32 millions d’euros pour le financement des partis politiques. C’est évidemment une chose très importante et j’y suis très attachée. Par contre, je pense qu’il faut qu’ils aient une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes parce que visiblement, ils n’y arrivent plus. Ils n’ont plus envie ou pas assez envie de prendre des risques que suppose la prise de pouvoir. Donc oui mettons en place un incitant dégressif ", déclarait-elle en septembre.
Dans le cas où le gouvernement ne serait pas formé dans les six mois suivant les élections, faudrait-il sanctionner financièrement les partis ? Faudrait-il imposer un retour aux urnes ou former un gouvernement fédéral sur base des majorités régionales ?
Faut-il avoir confiance en la possible future majorité "Vivaldi" (PS, sp.a, MR, Open VLD, Ecolo, Groen, CD&V) ?
La Belgique a-t-elle toujours un avenir ? Le monde politique devrait-il repenser sa façon de fonctionner ?