C'est vous qui le dites

Abattage rituel : un bon compromis ?

© BELGA

Par C'est vous qui le dites via

Valérie Glatigny évoque une technique concernant l’abattage rituel au cœur d’un vote demain à Bruxelles. 

En interview ce matin dans Sudinfo, Valérie Glatigny, ministre francophone de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, parle de l’investissement fait dans les universités pour mettre en place des alternatives à l’expérimentation animale. À la veille du vote en région Bruxelloise qui déterminera s’il sera interdit ou pas d’abattre un animal sans l’avoir étourdi, elle évoque une technique, de telle sorte que le rituel soit respecté, mais que l’animal ne souffre pas longtemps. Cette technique qui consiste à étourdir immédiatement après l’égorgement. L'animal est conscient au moment de la mise à mort, techniquement, mais il souffre moins.

C’est le bon compromis ? C’est la question que l’on vous posait ce matin dans "C’est vous qui le dites".

Voici quelques moments forts de l’émission…

"Étourdir après, dans la seconde, c’est impossible"

Manu, un auditeur de Fosses-la-Ville, en province de Namur, est intervenu à ce sujet sur notre antenne : "On mélange bien-être animal, élections et religion. Je suis vétérinaire et je peux voir dire qu’étourdir après avoir égorgé, c’est idiot. Le but d’étourdir est d’éviter le stress et la souffrance au moment de l’abattage. Étourdir après, dans la seconde, c’est impossible, l’animal va se débattre. En théorie comme en pratique, c’est complètement inutile. Étourdir après, c’est comme utiliser du papier WC après avoir remis son slip, ça ne fonctionne pas."

© AFP

"Ça ne peut pas fonctionner"

À Uccle, Bruno nous fait part de son avis : "Non, c’est clairement de la lâcheté. À partir du moment où des partis politiques renient leurs convictions pour la religion, ce n’est pas un bon compromis. Un animal qui vient d’être saigné bouge dans tous les sens, il se débat et il perd beaucoup de sang. Comment voulez-vous l’étourdir de cette façon ? Ça ne peut pas fonctionner."

© BELGA

"Ce n’est pas une question de religion"

Le débat se conclut à Mouscron avec Thierry : "J’ai déjà visité l’abattoir d’Anderlecht. Avant d’y arriver, les animaux crient car ils savent ce qu’il va se passer. La ministre dit que la douleur ne dure pas longtemps, mais je trouve que c’est déjà trop long pour l’animal. Ce n’est pas une question de religion mais de bien-être animal. Si on m’égorge dans la rue et qu’après on me donne un coup sur la tête, bien sûr que je vais souffrir. Pour moi, il faut une mort plus directe."

Nous vous invitons à poursuivre le débat sur notre page Facebook "C’est vous qui le dites" et à revoir l’émission sur Auvio. Nous vous donnons rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 10h30 sur VivaCité et La Une pour trois nouveaux débats.

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous