Du coup, la Serbie emmenée par Djokovic et plus encore la Russie de Medvedev qui est plus homogène sur le papier, semblent des candidates sérieuses à la succession de l'Espagne. La Serbie a remporté l'épreuve une fois (2010), avec Djokovic, la Russie deux (2002 et 2006), sans Medvedev.
Ce dernier, finaliste de trois des quatre derniers tournois qu'il a disputés, hors Laver Cup, avec un titre à l'US Open et des finales au Masters 1000 de Paris et au Masters de fin d'année à Turin, sera secondé par Andrey Rublev (5e), Aslan Karatsev (18e) et Karen Khachanov (29e).
Djokovic, lui, a réussi une moisson de records cette saison mais reste sur deux échecs aux conséquences psychologiques potentiellement lourdes en vue de cette dernière compétition de l'année: en finale de l'US Open où il a échoué à décrocher le Grand Chelem, et en demies du Masters de Turin où il visait le record de six titres dans ce tournoi, détenu par Federer.
L'Italie, même sans Berrettini, aura également sa carte à jouer avec ses jeunes Jannik Sinner (10e, 20 ans) et Lorenzo Musetti (59e, 19 ans) qui seront encadrés par les plus expérimentés Fabio Fognini (37e, 34 ans) et Lorenzo Sonego (27e, 26 ans).