A l’avenir, lorsque l’on perdra son conjoint avant l’âge de 45 ans, il ne sera plus question de bénéficierez d’une pension de survie, mais bien d’une allocation de transition. Son montant n’est pas encore fixé et, comme son nom l’indique, cette allocation sera limitée dans le temps: 1 ans si vous n’avez pas d’enfant, et 2 ans dans si vous en avez.
"Dans la plupart des familles, les deux partenaires travaillent"
Une mesure que le ministre des Pensions, Alexander De Croo, justifie ainsi: "On voit que, souvent, un veuf ou une veuve, à cause de la situation difficile qu’ils vivent choisissent la pension de survie. Une pension assez maigre lorsque l’on ne trouve pas d’emploi." Jusqu’à présent le conjoint survivant était confronté à un choix: soit continuer à travailler, soit accepter la pension de survie. Cumuler les deux était impossible. Ce qui pouvait constituer un piège à l'emploi. Pour Alexander De Croo, le nouveau système ne devrait pas poser problème : "Si on regarde la constitution des familles aujourd’hui, on voit que dans la plupart des familles, les deux partenaires travaillent. Il est rare qu’un veuf ou une veuve ne travaille pas."
Un constat étonnant qui ne changera toutefois pas la situation de ceux qui bénéficient, déjà, d’une pension de survie.
Marc Sirlereau