Après une première journée de grève, le personnel ferroviaire grec se croise de nouveau les bras ce 3 mars pour dénoncer "le manque de respect dont ont fait preuve les gouvernements au fil du temps envers les chemins de fer, ce qui a conduit à la catastrophe". Cette collision frontale entre un train de passagers et un convoi de marchandises a causé la mort d’au moins 57 personnes.
Le président du syndicat des conducteurs de train OSE Kostas Genidounias a particulièrement mis en exergue le manque de sécurité sur la ligne où est survenue la collision. "Toute (la signalisation) est faite manuellement. C’est depuis l’an 2000 que les systèmes ne fonctionnent pas", s’est-il emporté.