Pour Philippe Henry, c’est toujours oui. " Comme décidé en 2003 ". Après des atermoiements, selon lui, avec la mise en place du nouveau gouvernement fédéral, une " décision tout à fait claire a été établie, un calendrier, un timing. On est exactement dans ce calendrier-là".
Le MR, lui, parle de décision irréaliste et voudrait maintenir deux réacteurs. Philippe Henry répond qu’" il a du mal à s’y retrouver " avec les différentes prises de position des libéraux. " Nous, nous respectons les accords " dit-il.
Une décision tout à fait claire a été établie, un calendrier, un timing
Ce qui passera aussi par la construction de centrales au gaz pour des appoints en attendant la fin de la sortie complète des énergies fossiles…
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Et s’il y a des problèmes d’approvisionnement, le ministre vert ne se déclare néanmoins pas contre la prolongation du nucléaire : " si c’est nécessaire, comme c’est prévu dans l’accord de gouvernement ". Et celui-ci de plaider pour un choix clair et un investissement massif dans l’énergie renouvelable. Avec l’éolien offshore notamment (et les interconnexions d’énergies au niveau européen).