"Ce n’est pas un point final." C’est avec ces mots qu’Alexander de Croo a confirmé à la Chambre l’accord sur le contrôle budgétaire conclu ce 30 mars. Invité au micro de Thomas Gadisseux dans Matin Première, le Premier ministre est revenu sur le conclave budgétaire qui a mobilisé le gouvernement fédéral ces derniers mois. L’occasion également de définir la suite.
Une étape importante franchie pour la Vivaldi pour les deux prochaines années, soit jusqu’aux élections 2024. "C’est un signal qu’on veut donner au monde international, mais aussi à tous les Belges, qu’on prend les choses en main", affirme-t-il.
Une manière aussi et surtout de sécuriser le pays, avec un budget qui fixe le cadre, dans le cas où l’on se retrouvait à nouveau avec un gouvernement en affaires courantes post-élections. "Faire un bon budget, c’est la base. Il faut d’abord stabiliser. Après ça, si l’on veut faire une réforme fiscale, on la fera. Après ça, si l’on veut faire une réforme des pensions, on la fera. Mais avoir un budget qui est solide, qui montre qu’on prend les choses en main, c’est le début", avance Alexander De Croo.