Dans le communiqué du Bureau, lu par le président du Bureau, Jean-Claude Marcourt, il était question d’une concertation avec le personnel. Une concertation à laquelle les agents ne croient plus. "Vous évoquez la concertation sociale. Trop souvent, nous n’avons assisté qu’à des simulacres de dialogue qui n’ont jamais abouti, notamment faute de confidentialité réelle et d’impartialité", estiment-ils dans la lettre.
Par cette lettre, que les auteurs qualifient de "démarche courageuse au vu du contexte de terreur et de délation" dans lequel ils vivent au quotidien, il est demandé au Bureau de prendre ses responsabilités et "de ne plus cautionner cette situation inacceptable, car cette impunité ne peut plus durer".
Les agents prient, "cette fois", le Bureau de les soutenir et de tenir compte de leur situation lors des futures prises de décision les concernant. "Nous demandons à être reçus et entendus, urgemment et individuellement, en présence d’une personne extérieure et neutre".
Les agents tiennent à préciser que, "contrairement à ce que nous avons pu lire dans la presse, ce message n’est en rien lié à une quelconque révision du statut". Ces méthodes visant à nous discréditer nous mobilisent davantage, car notre bien-être au travail nous importe bien plus que l’aspect financier et les avantages liés à notre fonction", précisent les agents.