Me Michèle Hirsch et Me Morgan Bonneure ont plaidé, mercredi, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, l'irrecevabilité des poursuites à l'encontre d'Antonio Gozzi, directeur général du groupe sidérurgique italien Duferco. Dans ce procès mêlant l'entreprise Duferco, ses dirigeants, l'État congolais et un ancien ministre belge, plusieurs personnes sont prévenues pour corruption, faux, usage de faux, blanchiment d'argent et association de malfaiteurs.
Les conseils d'Antonio Gozzi ont estimé que les droits de la défense ont été irrémédiablement violés concernant leur client, ce qui doit entraîner l'irrecevabilité des poursuites, ont-ils plaidé à titre principal.
Mes Hirsch et Bonneure ont aussi plaidé, sur le fond, l'acquittement de leur client, avançant que rien ne prouve qu'il était au courant d'une quelconque corruption au Congo, où Duferco voulait investir, et qui aurait été opérée notamment par l'un de ses consultants, l'ancien ministre wallon Serge Kubla.