À la question "Faut-il que le bureau démissionne ?", le président du PS répond sans détour : "Effectivement, si on veut aller au bout de la logique, ce qui serait correct, c’est de dire "puisque le contrôle du greffier n’a pas été effectué et que c’est ça qui a causé tous les débordements qu’on a connus, eh bien le bureau qui était censé exercer ce contrôle pourrait effectivement démissionner collectivement et être remplacé par un nouveau bureau ouvert à l’opposition et qui rétablirait des règles extrêmement strictes pour le contrôle des dépenses et qu’on évite des problèmes comme ceux-là à l’avenir".
Pour Paul Magnette, il faut tirer les leçons politiques d’une crise : "Collectivement, une démission du bureau les honorerait et remplacer ce bureau par un nouveau bureau ouvert à l’opposition – c’est aussi ça la démocratie – pourrait rétablir la confiance au Parlement wallon. C’est l’image de la Wallonie dans son ensemble, et du personnel politique dans son ensemble qui est abîmée. Il faut maintenant remettre de la rigueur, des règles et de la transparence".
Invité sur le plateau de Jeudi en Prime, Paul Magnette évoquait déjà une responsabilité collective mais n’appelait pas à la démission du bureau politique. Il déclarait sur le plateau de la Une, à propos de Jean-Claude Marcourt, "L’ignorance ici n’est pas une faute".