Dans le débat de ce mardi, Déclic revient sur l’affaire Sanda Dia, ce jeune étudiant de la KU Leuven décédé lors de son baptême en 2018 au sein du Cercle Reuzegom. La semaine dernière, la cour d’appel d’Anvers a condamné les 18 prévenus à des travaux d’intérêt général et à 400 € d’amende. Une décision très commentée et qui a fait l’objet d’une manifestation ce week-end. Les critiques s’adressent notamment aux juges, mais aussi aux médias, qui auraient trop protégé les coupables en choisissant de ne pas dévoiler leur identité. Alors, faute journalistique ou pas ?
Marc De Haan président du Conseil de déontologie journalistique, souligne qu’il faut prendre en compte plusieurs paramètres avant d’identifier quelqu’un dans la presse. A priori, on ne peut le faire que lorsqu’on a le consentement de la personne. "Ou quand une autorité, comme une autorité judiciaire, communique le nom", détaille-t-il.
A cela s’ajoute le critère de l’intérêt général : "Il faut démontrer que c’est utile à l’intérêt général de révéler ce nom, que ça va apporter quelque chose. Alors, qu’est-ce que c’est l’intérêt général ? Et c’est là toute la difficulté : il faut démontrer qu’on est sur une question de société majeure."