Le groupe État islamique (EI) a revendiqué dimanche l'attaque la veille à Kaboul d'un temple sikh par des hommes armés qui a fait deux morts, un fidèle et un combattant taliban.
Il a affirmé avoir agi en représailles à des propos tenus début juin par une porte-parole du parti du Premier ministre indien Narendra Modi sur le prophète Mahomet que l'EI a jugé "insultants".
Hindous et sikhs visés
Des manifestations ont éclaté dans plusieurs pays du monde musulman à la suite de ces remarques sur la relation entre le prophète et sa plus jeune épouse, Aïcha.
Dans un message publié via son organe de propagande Amaq, l'EI a affirmé que cette attaque visait les hindous, les sikhs et les "apostats" qui les protègent.
L'EI a indiqué qu'un de ses combattants "a pénétré dans un temple pour polythéistes hindous et sikhs à Kaboul, après avoir tué son gardien, et a ouvert le feu sur les païens à l'intérieur avec sa mitrailleuse et des grenades".
Deux personnes ont été tuées et au moins sept autres blessées durant l'attaque de ce temple situé dans l'ouest de la capitale.