Les Etats-Unis ont réalisé dimanche à Kaboul une frappe "défensive" de drone contre un véhicule chargé d'explosifs, afin de "supprimer une menace imminente" de l'Etat islamique au Khorasan (EI-K) contre l'aéroport, a annoncé le Pentagone.
"Les forces américaines ont mené aujourd'hui une frappe aérienne défensive" de drone, lancée depuis l'extérieur de l'Afghanistan, "contre un véhicule à Kaboul, éliminant une menace imminente de l'EI-K contre l'aéroport international" Hamid Karzai, a précisé Bill Urban, un porte-parole du commandement central.
Nous restons vigilants face à de futures menaces potentielles
"Nous sommes certains d'avoir atteint la cible", a précisé Bill Urban, un porte-parole du commandement central. "Nous vérifions l'éventualité de victimes civiles", a-t-il dit. "Des explosions secondaires provenant du véhicule ont montré la présence d'une quantité importante de matériel explosif", a-t-il ajouté.
"De fortes explosions secondaires provenant du véhicule ont montré la présence d'une quantité importante d'explosifs", a-t-il ajouté. "Nous restons vigilants face à de futures menaces potentielles."
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Par ailleurs, une explosion due à un tir de roquette a été entendue, faisant craindre au départ à une nouvelle attaque, trois jours après un attentat meurtrier à l'aéroport de la capitale afghane où les Occidentaux terminent leurs opérations d'évacuations.
L'explosion, entendue par des journalistes de l'AFP, a été provoquée par un tir de roquette qui "d'après les premières informations, a frappé une maison", selon un responsable de l'ancien gouvernement renversé il y a deux semaines par les talibans.
Attentat suicide jeudi
Jeudi à la tombée de la nuit, un attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique au Khorasan (EI-K), rival du nouveau pouvoir des talibans, avait tourné au bain de sang, tuant plus d'une centaine de personnes, la plupart des Afghans massés devant l'aéroport dans l'espoir de fuir les talibans, ainsi que 13 soldats américains.
Après cette attaque revendiquée par le groupe Etat islamique au Khorasan (EI-K), le président américain Joe Biden, qui a prévu de retirer ses troupes du pays le 31 août, avait prévenu qu'une nouvelle attaque imminente était "très probable".
Le président américain et son épouse Jill Biden se trouvaient dimanche matin sur la base militaire de Dover, à l'est de Washington, auprès de familles de ces militaires lorsque l'annonce de la dernière frappe aérienne est tombée.
Ils rendront hommage à leurs dépouilles à midi (16h00 GMT).