Lorsque la question de l’héritage a été abordée dans l'émission, le chroniqueur Gilles Verdez a mis les choses au clair : la fortune de Tina Turner, s’élevant aux alentours de 250-400 millions d'euros, devrait, selon le droit suisse (car Turner résidait en Suisse), revenir à son mari et à ses deux fils. En effet, la Queen of Rock’n’Roll, n’avait pas deux mais quatre fils : Craig (1958-2018) qu’elle a eu avec le saxophoniste Raymond Hill qui faisait partie de l’orchestre d’Ike Turner avec qui elle s’est mariée en 1962 et avec qui elle a eu Ronnie (1960-2022). L’interprète de "The best" a également adopté deux des six enfants d’Ike : Ike Junior et Michael, comme le rapporte Elle Magazine.
Verdez a précisé que si d’autres personnes doivent hériter de la fortune d’un défunt, il faut que ce dernier l’ait mentionné dans son testament.
À cette explication, Afida Turner, veuve de Ronnie, a rétorqué que l’adoption de ses beaux-frères, Ike Junior et Michael, n’était pas légale et qu’aujourd’hui, elle est donc la seule avec le nom de famille Turner. "C’est pour ça que j’ai envie d’honorer ce nom, je veux respecter mes beaux-parents, mon Ronnie et Craig", a-t-elle répondu. Par ailleurs, on peut lire sur le magazine Elle que Tina n’était pas en bons termes avec ses deux fils adoptifs. Ike Junior s’était exprimé dans le Daily Mail à ce propos : "Tina m’a élevé dès l’âge de deux ans. C’est la seule mère que je n’ai jamais connue. Mais je ne lui ai pas parlé depuis Dieu sait quand. Je pense qu’aucun de mes frères ne lui ait parlé depuis un bon moment non plus. Elle vit sa vie, elle a un nouveau mari et elle est en Europe. Elle ne veut rien avoir à faire avec le passé".
Rapports difficiles entre Tina Turner et ses fils adoptifs, honneur et respect (ou opportunisme ?) de la part d’Afida Turner, d’après les explications de Verdez, dans ce cas-là, le droit suisse ne reconnaît quand même pas la belle-fille. "Je ne suis pas chez le juge, je ne suis pas chez le notaire. Je voudrais honorer la mémoire de ma belle-mère et ne pas parler d’argent", s’est défendue Afida.