Le mois dernier, un compagnon de Lumbi, un autre pangolin baptisé Steve, a été relâché après un complet rétablissement. Pendant sept mois, Gareth Thomas, un bénévole, l'a promené chaque semaine dans la nature pour le préparer à la liberté. "J'ai été avec lui depuis le premier jour. J'étais là quand il a été tiré de la boîte dans laquelle les braconniers l'avaient enfermé", raconte-t-il lors d'une des dernières promenades de préparation.
Steve a finalement été relâché à six heures de route de là, dans la réserve naturelle de Manyoni. Un nouveau terrain de jeu d'environ 23.000 hectares pour l'animal, dans le sud de la province du KwaZulu-Natal (est). Sa caisse de transport ouverte et muni d'un dispositif électronique permettant de le tracer, Steve est d'abord sorti prudemment. Reniflant autour de lui, il s'est alors décidé à partir à la recherche de fourmis pour sa pitance de l'après-midi. "Il a maintenant toutes les compétences nécessaires pour survivre dans la nature", s'est réjoui Donald Davies, du Zululand Conservation Trust qui a supervisé la remise en liberté de l'animal.
Le processus est crucial pour la survie de l'espèce. "Nous devons être absolument sûrs qu'ils trouvent la bonne nourriture et des terriers. Sinon, ils vont tout simplement mourir", explique Mme Wright.