En début de semaine, deux agressions successives, dont l’une à l’Institut des Sacrés-Cœurs, ont créé un certain émoi dans la commune de Waterloo. Les victimes : un garçon de 18 ans, et deux éducatrices. On soupçonne un groupe de jeunes, peut-être mineurs, d’être à l’origine de ces agressions. Leurs identités et leurs mobiles ne sont toutefois pas connus à ce stade.
Les écoles sont des « sanctuaires »
Aujourd’hui, la police locale explique qu’elle va renforcer les contrôles ciblés dans le centre-ville. "La bourgmestre a signé un arrêté nous permettant d’effectuer des contrôles d’identité renforcés, au niveau de la place Albert 1er, qui jouxte l’Institut, ainsi qu’au niveau de la place de la Gare", explique Michel Vandewalle, chef de corps de la police de Waterloo. "Ces contrôles auront lieu quand c’est nécessaire, sur toute personne susceptible d’être impliquée dans les faits, et ce jusqu’au 22 février." La police a par ailleurs mis en place un service d’assistance aux victimes au sein de l’Institut des Sacrés-Cœurs, où deux éducatrices ont été agressées. "Les écoles doivent être considérées comme des sanctuaires, où la sécurité est assurée en toutes circonstances", ajoute Michel Vandewalle.
Cas isolé ?
Du côté des autorités locales on dit prendre l’affaire très au sérieux. Sans tomber dans la psychose. "Je pense que c’est vraiment un cas isolé ", avance la bourgmestre, Florence Reuter. " Je n’ai pas entendu parler de violences inhabituelles ailleurs. Mais nous allons évidemment suivre la situation de près." Une instruction a été lancée par le parquet du Brabant Wallon.
