Le Plan Air Climat Energie va être adopté ce mercredi en région bruxelloise. Le gouvernement y fixe son ambition climatique et relève les objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Entre obligation de PEB, fin des chaudières mazout ou encore réorientation des subsides et des primes… Qu’est ce qui va changer concrètement ? Et comment accompagner le citoyen dans cette transition ?
La rénovation du bâti est au menu du Plan Air Climat Energie. Techniquement, tous les ménages bruxellois ont accès aux primes de rénovation. Mais l’activent-ils vraiment ?
"Nous avons renforcé fortement le système de prime et de soutien via les primes Rénolution. On couvre jusqu’à 50% des montants des travaux engagés pour les revenus les plus faibles. Il faut avoir des sous, mais on met en place un prêt à taux zéro", se félicite le ministre Alain Maron, qui a été chargé de le mettre en œuvre le Plan Air Climat Energie.
On devra donner aux ménages les moyens d’assurer cette transition énergétique
"On devra donner aux ménages les moyens d’assurer cette transition énergétique."
Le ministre insiste également sur les économies que pourront faire les ménages. "Si vous isolez votre toit, si vous isolez votre maison, votre facture d’énergie va baisser drastiquement. Et pour le moment, elle est trop élevée."
Les énergies fossiles
A côté de la rénovation du bâti, il y a la réduction des énergies fossiles. La sortie progressive du mazout, trop polluant, est au coeur du plan. L’objectif : installer petit à petit des alternatives.
Mais, à nouveau, est-ce accessible pour les Bruxellois ? "Il y a des systèmes de primes et de soutien spécialement dédicacés pour aider les gens à y arriver. Il faut savoir que le privé investit de plus en plus. Par exemple sur les panneaux solaires, vous pouvez décider d’investir vous-même, mais vous pouvez également passer par un tiers investisseur – c’est-à-dire une société qui va les installer à votre place. Vous allez engranger les économies d’énergie tandis que la société va engranger les certificats verts et le soutien régional."