Après avoir révélé des viols répétés alors qu’elle était adolescente, Alanis Morissette dénonce maintenant certaines scènes du documentaire Jagged.
On sait maintenant pourquoi la star canadienne ne participait pas à l’avant-première de la projection de ce film réalisé par Alison Klayman.
C’est au Festival international du film de Toronto (TIFF) que ce documentaire retraçant sa carrière était dévoilé, et les fans ont pu y découvrir un entretien concentré sur les débuts de la chanteuse.
Celle-ci, interviewée par Pitchwork, dénonce des faits qui ne sont pas le reflet de la réalité et accuse l’équipe du tournage d’avoir un agenda caché : "J’ai accepté une interview autour du 25e anniversaire de l’album Jagged Little Pill en étant particulièrement vulnérable" (La chanteuse était alors à sa troisième dépression post-partum, en plein confinement).
"J’ai été bercée par un faux sentiment de sécurité et leur programme salace est devenu évident dès que j’ai vu la première séquence du film" déclare-t-elle. "C’est à ce moment-là que j’ai su que nos visions étaient douloureusement divergentes. Ce n’est pas l’histoire que j’ai accepté de raconter. Je suis ici en train d’éprouver toutes les conséquences d’avoir fait confiance à quelqu’un qui ne méritait pas qu’on lui accorde".
De son côté, la réalisatrice avait exprimé son espoir qu’Alanis Morissette finisse par adopter le documentaire : "C’était un privilège de faire ce film et j’en suis vraiment fière ", a-t-elle dit. Nous espérons qu’elle aura d’autres occasions de venir à des événements cinématographiques".
