Le réalisateur Raphaël Charlier et le chanteur Alec Mansion étaient les invités du 8/9 pour leur film-spectacle Alors on chante !, un concept totalement inédit et 100% belge mêlant à la fois le cinéma et le spectacle vivant.
Alors on chante !, c’est à la fois un film (avec entre autres Lio, Plastic Bertrand, Renaud Rutten et Patrick Hernandez) et une communion d’Alec Mansion avec le public. "Il rentre dans le film, il sort du film, il rentre dans le film, il vient chercher l’énergie auprès du public pour poursuivre ses aventures dans le film", explique Raphaël Charlier.
C’est 30% de musique, 30% de public et 30% d’image.
"Il y a un despote qui veut imposer le silence sur terre, et avec le public, en chantant le mieux possible on va essayer de le battre". Pour y arriver, Alec Mansion a besoin du public, avec qui il interprète les chansons qui font partie de notre mémoire collective. "Vous êtes tous les choristes d’un soir et ce n’est pas moi qui chante pour le public, c’est le public qui chante avec moi. Moi je suis juste un guide touristique de la chanson", explique-t-il.
C’est la minute de gloire du public.
Le film-spectacle est aussi un voyage dans le temps, entre l’époque de Bach, les années 60 et maintenant. "Je vais essayer que les Beatles ne se séparent pas sur le passage piéton, que Madeleine ne rencontre jamais Jacques Brel sinon il n’écrira pas sa chanson", raconte Alec Mansion.
À une époque où les cinémas ont plus de mal à attirer le public, le mélange des genres lui permet d’à nouveau s’enflammer, et le cinéma devient une salle de spectacle. "Ça amène beaucoup de monde, et on casse un peu les codes", confirme Alec Mansion. "Le cinéma est un endroit qui nous fait rêver depuis toujours, et ça doit nous refaire rêver, peut-être d’une façon un peu différente maintenant."