La Grande Forme

Alerte aux poux : ils sont de retour !

2 min

Par Daphné Fanon

Alerte aux poux, ils sont de retour ! Et malheureusement, il n’existe aucun traitement préventif pour les empêcher de gambader sur la tête de vos enfants. Dans cet article, Dr Charlotte, médecin référente de l’émission "La Grande Forme" donne des conseils pour irradier ces petites bêtes et les faire définitivement disparaître.

Les poux du cuir chevelu sont généralement associés à des problèmes d’hygiène. Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Le pou est le compagnon privilégié des enfants âgés de 6 à 12 ans. Son terrain favori ? Les communautés, où il va passer de tête en tête. Contrairement aux croyances, le pou ne saute pas et ne vole pas ! Il tombe, ou se transporte via les casquettes et bonnets.

Ce parasite, de la famille des acariens, s’accroche fermement avec les pattes. Il se nourrit de sang, qu’il prélève en nous piquant. Et comme tous les insectes, dans la salive du pou, il y a une substance qui entraîne une inflammation locale, qui provoque le grattage.

Dans le cuir chevelu, le pou adulte peut vivre jusqu’à un mois. Mais en dehors du cuir chevelu, le parasite ne tient que deux jours. La femelle pont sept à dix œufs par jour, qui eux-mêmes mettent sept à dix jours pour éclore. La lente, elle, peut survivre jusqu’à six jours en dehors du cuir chevelu et reste accrochée, même morte ! Les signes qui prouvent que votre enfant a des poux ne trompent pas :

Présence de lentes à moins de six millimètres de la racine, surtout dans la nuque et derrière les oreilles. Attention : à différencier de la pellicule et des lentes mortes qui peuvent persister six mois.
Démangeaisons du cuir chevelu.
Bouton de grattage, notamment dans le cou.

Le pou, dangereux ?

Le pou ne transmet aucune maladie et n’a aucun effet négatif sur la santé du porteur. Ce n’est donc pas un problème de santé publique. La seule chose qu’il peut entraîner est une surinfection causée par des lésions de grattage qui s’infecteraient. Par exemple : un staphylocoque. On les enlève donc surtout à cause des fortes démangeaisons qu’ils provoquent et également parce qu’ils sont très contagieux.

Alerte aux poux : ils sont de retour !

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Quel traitement choisir ?

Les traitements chimiques

La plupart des poux sont devenus résistants aux insecticides utilisés dans certains shampoings. Les shampooings à base de malathion de permethrine sont par ailleurs déconseillés. Ces produits s’attaquent au système nerveux du pou, à celui de l’enfant, et sont toxiques. La permethrine seule a d’ailleurs été retirée du marché en 2018.

Le peigne

Le traitement par peignage n’est pas toxique, n’induit pas de résistance et est bon marché. Il existe des peignes électriques mais leur efficacité n’est pas prouvée.

La mayonnaise

Il s’agit d’une très bonne technique naturelle. Le but est d’asphyxier le pou avec un masque capillaire à base de mayonnaise et ensuite, passer le peigne pendant les deux semaines qui suivent pour éliminer les lentes qui auraient survécu. L’idéal est de refaire un traitement deux semaines après.

Les bons gestes à adopter pour se débarrasser des poux

Utiliser un produit asphyxiant de la liste ci-dessus. Laisser agir 15 minutes et laver ensuite avec du savon ;
Passer le peigne anti-poux tous les jours en avant et en arrière et puis dans l’autre sens ;
Répéter les deux premières étapes sept jours après ;
Traiter l’environnement de la personne contaminée : laver les oreillers, les taies, les sièges auto… ;
Vérifier la tête des autres membres de la famille. Certaines personnes sont plus enclines à être contaminées : les poux n’aiment pas la testostérone.

Retrouvez "La Grande Forme" en direct du lundi au vendredi de 13h à 14h30 sur VivaCité. Vous avez manqué l’émission ? Nous vous invitons à la revoir sur Auvio ainsi que sur différentes plateformes de Podcast.

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