Les prix des carburants à la pompe sont quasi toujours à la hausse. Le gouvernement est déjà intervenu en agissant sur les accises. Pourrait-il faire plus?
"On a réduit les accises d'une manière assez drastique", répond Alexander De Croo. "On pourrait aller plus loin, mais la différence par rapport au prix global, ce n'est pas très grand", poursuit-il.
Du côté français, le gouvernement a conclu des accords avec le secteur pétrolier pour limiter les prix. Et chez nous? "Je suis prêt à regarder comment aller plus loin, mais en Belgique, ce ne sont pas des firmes belges. On ne peut pas faire ce genre d'accords que les Français ont fait", ajoute le Premier ministre.
"Malheureusement, il n'y a pas de solution facile", estime le Premier ministre. "J'entends des collègues politiques dire "y'a quà, y'a qu'à", mais si c'était facile, on le ferait", poursuit Alexander De Croo.
Pour le Premier ministre, les mesures d'intervention, comme baisser les accises, "on doit le faire", mais "ce n'est pas la solution au problème de base".
La solution, pour Alexander De Croo, c'est de s'attaquer à la dépendance énergétique à la Russie. Chose qui, selon lui évolue. Si l'on prend l'exemple du gaz, il a été estimé que l'Europe pourrait se passer du gaz russe en 2026. Mais cela pourrait aller plus vite, selon Alexander De Croo.