"Notre stratégie énergétique, c’est ça la vraie question. C’est une question un peu plus large que la sortie du nucléaire. En fait, les choix à faire, c’est… dans les trente, quarante ans à venir… comment on va faire notre énergie. Et la question de l’énergie durable est au cœur de cela. Mais Comment on y parvient ? Dans ce schéma pour notre pays et les autres pays, la discussion sur 'est-ce qu’on garde deux réacteurs nucléaires ou pas', c’est un point… je ne vais pas dire marginal… mais ce n’est pas le point déterminant", insiste Alexander De Croo.
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Le Premier ministre pointe les centrales au gaz présentes dans le plan de la ministre Tinne Van der Straeten mais, insiste-t-il, il y a "plein d’autres choses, des nouvelles technologies (éoliennes offshore, ndlr). Je pense que notre futur d’énergie durable se fera en ayant confiance en la technologie. Nous sommes un leader en éoliennes offshore parce que nous avons créé un espace pour que la technologie puisse fonctionner".
Confiance dans la technologie… De là à dire que la Belgique pourrait décider de fermer les vieux réacteurs nucléaires et avoir confiance dans la technologie future et envisager une autre génération de réacteurs nucléaires, comme c’est le cas en France… Alexander De Croo répond en évoquant l’importance de "l’ouverture d’esprit" dans la stratégie globale que la Belgique doit développer à moyen terme.