Les chercheurs ont identifié des alternatives comestibles par les animaux, non utilisées actuellement, et qui pourraient remplacer une partie de l’alimentation animale : les résidus des productions agricoles tels que paille, feuilles, drêches de distillerie (résidus provenant principalement de la fabrication de l’éthanol fait à partir de blé ou de maïs), résidus de betterave à sucre, colza, graines de coton ; mais aussi des coproduits comme les farines d’os broyés.
"Beaucoup de ces produits sont simplement laissés dans les champs ou gaspillés", explique Vilma Sandstrom. "Bien qu’ils ne soient pas immédiatement prêts à être utilisés pour nourrir les animaux, c’est un levier à notre disposition".
D’autant que la culture des plantes destinées à nourrir le bétail a un impact considérable sur l’environnement et le climat, souligne l’étude. L’élevage destiné à la production de viande représente plus de 14% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et l’agriculture utilise plus des trois quarts de l’eau douce disponible sur Terre.