Des militants allemands critiquent la décision de la Cour constitutionnelle allemande concernant l'affaire du demandeur d'asile Oury Jalloh, mort brûlé dans une cellule de police dans la ville de Dessau (est de l'Allemagne) en 2005. La Cour a jugé que l'arrêt des investigations ne violait pas la Constitution.
"La plus haute instance du système judiciaire allemand a désormais, elle aussi, nié le meurtre et la consumation d'un être humain par des agents de police. Tout cela est en contradiction avec les faits et les preuves. La Cour considère même la victime comme l'auteur du crime", a écrit l'association "Break the Silence" dans un communiqué de presse publié lundi à Berlin.
L'affaire avait précédemment été examinée par le tribunal régional supérieur de la ville de Naumbourg avant d'être transmise à la Cour constitutionnelle fédérale, une juridiction spéciale qui détermine si les décisions sont conformes à la législation du pays. Il s'agit du dernier recours au sein du système judiciaire allemand.